vendredi 13 février 2015

Edition Wildproject

Une maison d'édition qu'on aime particulièrement!

Deux nouveaux titres et pas des moindres!

Le Gang du Kosmos, poétique et politique en terre américaine, Kenneth White, 24€

Le Gang du Kosmos est une cavalcade sauvage en compagnie de quatre poètes américains : Allen Ginsberg, William Carlos Williams, Gary Snyder et Robinson Jeffers.
Dans le sillage du projet de Walt Whitman, Kenneth White nous offre un jet continu de poésie sur un ring surchauffé, une séance ivre de littérature à quatre voix, une soirée entre amis qui se prolonge dans la nuit jusqu'au matin.
Pas de chronologie dans le déroulement de cette "ligne whitmanienne" au fil du 20e siècle : le temps s'enroule dans une spirale qui va et vient entre New York, la Russie, San Francisco, la Chine, Big Sur et le Gange.
L'hommage spectaculaire d'un poète à quelques-uns de ses confrères électifs, dans une atmosphère d'émulation dont seul le vieux Whitman sort indemne.
Écrit en 1978, inédit jusqu'à ce jour, Le Gang du Kosmos s'impose comme une clef de voûte dans l'oeuvre de White. Et sans doute comme l'un des meilleurs livres jamais écrits sur l'Amérique.

 Ce qui a lieu, essai d'écopoétique, Pierre Schentjes, 22€


"Il n'y a que le monde qui parle."
– Pierre Gascar
Quelle place les littératures contemporaines font-elles à la nature ? Comment représentent-elles nos relations au monde naturel ?
Schoentjes propose ici le premier panorama français et européen d'écopoétique : l'étude du rapport entre la littérature et l'environnement naturel. À contre-pied des approches dominantes, Schoentjes s'intéresse à une littérature de nature plus cosmopolite, moins engagée et davantage tournée vers le monde concret.
Ce qui a lieu explore l'oeuvre d'auteurs célèbres ou à redécouvrir, entre écriture du réel et récits de nature – comme Claude Simon, Jean-Loup Trassard, Pierre Gascar, mais encore l'Italien Mario Rigoni-Stern, le Finlandais Arto Paasilinna…
Là où l'écocritique américaine est centrée sur la nature sauvage, cet essai propose de mettre au coeur de l'écopoétique européenne l'idée de lieu. Ce qui a lieu voudrait contribuer à ouvrir un nouveau champ critique.

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